Mise en contexte et historique
Le territoire visé par le futur projet Lamminrahka se situe à mi-chemin entre deux villes de la Finlande. La première, plus petite, est Kangasala. Avec ses 31 000 habitants occupant un territoire de 870 km2. Près de 25% de son territoire est recouvert d’eau (212,83 km2) avec les quelques 200 lacs qui s’y retrouvent. Kangasala a une densité plutôt faible de 48 habitants/km2 (Kangasala Kunta, 2017). Fondé en 1865, cette ville relativement récente accueil surtout des ménages, et est principalement connu pour être un lieu de villégiature dans la région, son principal attrait étant ses nombreux lacs.
De son côté, Tampere est considérée comme la 2e plus grande ville du pays, avec ses quelques 220 000 habitants. Ses 690 km2 de superficie sont également occupé à prés de 25% par l’eau. Elle se retrouve d’ailleurs entourée d’importantes étendues d’eau, soit deux grands lacs, Näsijärvi et Pyhäjärvi (Visit Finland, 2017). Leur différence d’altitude de 18 mètres en a fait une source d’énergie importante qui a contribué à son essor économique et industrielle depuis le début du 17e siècle. La densité d’habitants est beaucoup plus importante pour Tampere, qui accueil près de 335 hab./km2. Au milieu des années 1900, plusieurs fusions sont faites avec les villages alentours pour créer l’agglomération qu’on connait aujourd’hui. Cela a fait augmenter considérablement sa population intra-murale entre les années 1940 et 1980. Kangasala connait le même sort dans les années 2000, où elle se retrouve fusionnée avec deux autres municipalités, faisant augmenter sa population de plus de 3500 habitants, ce qui n’est pas à négliger pour la gestion d’un territoire comme celui-ci (Kangasala, 2017).
Les deux villes ont des étés confortables, mais des hivers longs et froids, où les températures annuelles varies entre -11°C et 22°C dans cette région de la Finlande (Weatherspark, 2017).
Fondée en 1779, Tampere est connue depuis le 17e siècle comme un pôle industriel et commercial important, dont l’essor ne fait que s’accentuer au cours du 20e siècle (Tampere, 2017). On peut d’ailleurs retrouver plusieurs de ces caractéristiques au travers de l’architecture de la ville. En effet, les rapides de 2 km de long qui séparent les deux lacs ont permis de servir de source d’énergie pour les usines qui s’implantaient les unes après les autres au cœur de la ville. Il n’est pas surprenant de voir que la population d’ouvrier représentait 70% de la population totale de la ville au début 1900 (Tampere, 2017). Bien que ce pourcentage soit allé en descendant au cours des décennies suivantes par la diminution croissante de la présence des grandes usines, sont activité économique globale a continuée à prendre de l’expansion, à mesure que des sociétés spécialisées dans les technologies de l’information et les télécommunications ont pries de l’ampleur. Encore aujourd’hui, Tampere est une des trois villes de Finlandes qui continue à se développer rapidement et qui continue à accueillir de nouvelles infrastructures avant-gardistes en recherche, éducation, culture.
SOURCE
Kalliosaari, Kati. 2017. Kangasala and Tampere border will be a new big district - the entrance route will start to be over, Aamulehti Journal, 4 pages, Web, https://www.aamulehti.fi/uutiset/kangasalan-ja-tampereen-rajalle-tulee-uusi-iso-kaupunginosa-sisaantulovayla-alkaa-jo-hahmottua-200447065/
Visit Finland. 2017. Tampere, accueillante et décontractée, Le site officiel du tourisme en Finlande, 4 pages, Web, http://www.visitfinland.com/fr/article/tampere-amicale-et-decontractee/
Kangasala Kunta. 2017. Kangasala Municipality: Facts and statistical information, 2 pages, Web, http://www.kangasala.fi/foreign_visitors/in_english/kangasala_municipality/
Tampere. 2017. City of Tampere: Information on Tampere, 2 pages, Web, https://www.tampere.fi/en/city-of-tampere/information-on-tampere.html