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Entre ville et nature

Le secteur convoité pour le projet est un terrain vierge boisé. L’une des prémisses du projet est donc de développer Lamminrahka tout en intégrant la forêt non seulement aux abords du site, mais de l’intégrer au travers de la ville. L’un des buts est de donner accès à une aire de forêt  ou un parc, et ce, à moins de 100 mètres des résidences. Les citoyens peuvent donc s’approprier la nature qui les entoure. L’environnement affectera l’interprétation intuitive que les gens auront envers le lieu. L’intégration de la ville à la forêt permet de faire prendre conscience à ces derniers  de ce qui s’offre à eux comme environnement. Le concept même de la justesse visuelle prend tout son sens à travers les différents projets de mise en valeur qui permettent aux citoyens de vivre et de s’approprier l’espace de multiples façons. Cet aménagement permet aux résidents de mieux comprendre comment se distribue l’espace public et privé autour d’eux.  

Les corridors verts

 

Les corridors verts qui sillonnent Lamminrahka permettent le passage multifonctionnel qui valorise le transport actif, et ce, au gré des saisons. Ces corridors permettent d’augmenter la perméabilité des tissus et de diversifier les possibilités de déplacements pour les citoyens. Cette structuration par les routes vertes relie les espaces verts et les espaces publics aux secteurs résidentiels. Ces corridors étant ponctués par des parcs et différents espaces collectifs permet également aux usagers de mieux comprendre comment se distribue l’espaces publics et privés autour d’eux permettant d’améliorer la lisibilité.

Gestion durables des eaux de pluies

 

Les corridors verts suivent également du mieux possible le tracé des cours d’eau présent sur le territoire de Lamminrahka. Le principe de gestion durable des eaux de pluie est donc fortement intégrer au document de planification du projet. Il s’agit donc de rééquilibrer les écoulements et l’infiltration de l’eau pour diminuer l’eau de ruissellement. L’intégration de noues et d’étangs de rétention aux abords des sentiers et dans les espaces collectifs permet donc de retrouver un «équilibre» se rapportant le plus de l’équilibre naturel. Le projet de Lamminrahka présentera donc diverses installations qui tentent d’imiter la dynamique et la morphologie naturelle des cours d’eau.

SOURCES

PRESSMAN, Norman (1996). Sustainable winter cities : Future directions for planning, policy and design, Atmospheric  Environment  Vol.  30, No.  3, p.  521-529.

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